Le projet de piétonisation de la rue de la République à Lyon continue de diviser, et cette fois, Confluences et Loic Terrenes, porte-parole de l’association, s’érigent en opposition ferme à la décision du maire Grégory Doucet.
Dans un courrier daté du 8 février, 17 associations de commerçants et de riverains de la Presqu’île de Lyon ont exprimé leur opposition au projet de piétonnisation complète de la rue de la République et du passage piéton de la rue Grenette. Ils dénoncent une annonce soudaine du maire en janvier 2023, avant même la fin de la concertation prévue pour fin février.
Cette décision, qui prévoit la fermeture de l’axe Grenette à la circulation automobile, suscite l’inquiétude des associations. Elles remettent en question la pertinence du plan de transport TCL qui supprimerait les correspondances de bus à l’Hôtel de ville.
Confluences, aux côtés de Loic Terrenes, a une position claire sur ce projet. Nous estimons que le choix du 100 % piétonnisation risque de limiter l’accès aux transports publics, de dévitaliser le cœur de la Presqu’île qui a résisté au cours des deux dernières années, de causer des embouteillages permanents, et de transformer le centre-ville en musée.
Loic Terrenes : « Une fois encore, elles ont participé aux concertations, une fois encore, elles n’ont pas été entendues : 17 associations de la Presqu’île disent « non » à la piétonnisation de la rue de la République Nord dans ces conditions. M. Le Maire, écoutez les ! Le choix du 100% piétonnisation, c’est le choix du moindre accès aux transports publics, de la dévitalisation du cœur de Presqu’île qui a tenu ces 2 dernières années, des embouteillages permanents, du risque d’un cœur de ville musée. Ce choix, il s’ajoute à l’objectif de la mairie de réduire l’ouverture des terrasses le soir, de réduire l’éclairage public, de ne pas apporter suffisamment d’alternatives à la voiture individuelle, notamment pour ceux qui ne vivent pas à Lyon. Ces choix, ils sont mauvais, et à défaut d’écouter un peu ses opposants, il est tant que la Mairie écoute un peu ces acteurs de terrain qui connaissent leur quartier. »
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