La piétonnisation de la Presqu’île pourrait être l’occasion de rassembler, plutôt que de diviser. Mais pour cela, elle doit répondre aux attentes de tous, notamment des commerçants, qui alertent : cette transformation ne sera une réussite que si l’économie locale est pleinement accompagnée. Actuellement, force est de constater que ce n’est pas le cas.
Avec les écologistes à la tête de ce projet, c’est l’idéologie qui prime sur le bon sens. Leur approche exclut au lieu d’inclure. Ils envisagent de fermer la rue Grenette et le nord de la rue de la République, sans apporter de solutions aux usagers des transports en commun, et sans mener d’étude d’impact économique pour ceux qui font vivre la Presqu’île.
Se présenter comme avant-gardiste est une chose, mais il est important de rappeler que le projet de piétonnisation de la Presqu’île ne date pas d’hier. En 2019, sous l’impulsion de David Kimelfeld, les premières expérimentations avaient déjà vu le jour. À cette époque, le projet s’inscrivait dans un esprit de dialogue et de concertation.
Pour faire de la piétonnisation une réussite pour tous, nous devons viser plus haut et plus juste :
Ce projet ne devrait pas opposer climat et économie locale, mais conjuguer les deux. C’est un « en même temps lyonnais » qu’il faut bâtir : végétaliser et mieux respirer, tout en préservant l’activité et l’attractivité de nos commerces.
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